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ING signale un potentiel de hausse du rendement du Trésor à 10 ans

ING signale un potentiel de hausse du rendement du Trésor à 10 ans

ING signale un potentiel de hausse du rendement du Tresor

Mauvaise nouvelle pour les haussiers de la cryptographie, les analystes de la banque néerlandaise ING ont souligné le potentiel de cassure du rendement du Trésor américain à 10 ans, actuellement à 4,09 %, ce qui est conforme aux perspectives de CoinDesk.

Le rendement a fait preuve de résilience, se maintenant au-dessus de 4% malgré plusieurs chiffres économiques médiocres, notamment le rapport négatif sur l’emploi d’ADP de mercredi pour novembre, qui a marqué la troisième contraction en cinq mois. Un rendement plus élevé pourrait resserrer les conditions financières, décourager la prise de risque et peser sur les actifs plus risqués, notamment les crypto-monnaies.

« Les bons du Trésor adorent cette fourchette de négociation de 4% à 4,1%. Une cassure temporaire en dessous est plus probable. Mais une cassure au-dessus a plus de jambes », a déclaré la banque dans une note d’analyste adressée jeudi à ses clients.

Le rendement, le coût d’emprunt de référence du gouvernement américain, a chuté de 2 points de base à 4,06 % suite au rapport d’ADP, puis s’est rapidement inversé. C’était inhabituel. De faibles données sur l’emploi et une inflation modérée indiquent généralement que les taux d’intérêt vont baisser pour stimuler l’économie.

Il en va de même pour les attentes de réduction des taux d’intérêt de la Réserve fédérale, qui ont atteint 87 % de chances de réduction ce mois-ci. Pourtant, le rendement à 10 ans s’échange entre 4% et 4,20% depuis septembre, un point clé souligné par CoinDesk en début de semaine.​

ING attribue cette rigidité aux changements structurels de l’économie américaine, où les gains de productivité, en partie tirés par l’intelligence artificielle, jouent un rôle plus important que l’emploi dans le moteur de la croissance.

« Les Trésors ont construit une certaine résilience face au discours sur la faiblesse de l’emploi », écrivent les analystes. « En partie parce qu’il y a moins d’immigrants entrant dans le pays en termes nets, ce qui nécessite moins de création d’emplois. Mais aussi parce que c’est la croissance de la productivité plutôt que la croissance de l’emploi qui détermine l’avenir (IA, entre autres). »

Le rapport sur les dépenses de consommation personnelle (PCE) de vendredi pourrait générer de la volatilité sur le rendement à 10 ans.

Selon ING, un rapport plus modéré pourrait faire chuter les rendements en dessous de 4 %, mais toute baisse serait probablement temporaire. En revanche, une cassure décisive au-dessus de 4,1 % pourrait être plus structurelle et donner le ton jusqu’en 2026.

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