Le géant bancaire américain JPMorgan a publié des perspectives particulièrement optimistes pour le S&P 500, malgré le récent recul à court terme de l’indice de référence.
Dans ses perspectives publiées le 26 novembre, la banque prévoit que l’indice atteindra 7 500 d’ici la fin de 2026 et pourrait dépasser 8 000 si la Réserve fédérale met en œuvre des réductions de taux plus importantes et plus rapides. En effet, cet objectif implique un possible rebond de 18 % par rapport à la valeur de clôture du S&P 500 de 6 765.

La banque a souligné la combinaison d’une croissance économique résiliente, d’investissements technologiques accélérés et de conditions politiques favorables comme principaux moteurs de la dynamique du marché.
À cette fin, l’adoption accélérée de l’intelligence artificielle alimente des dépenses d’investissement record pour les entreprises, tandis que la hausse des distributions aux actionnaires et les mesures fiscales de soutien renforcent encore la vision constructive de la banque à l’égard des actions.
Dans ses Perspectives sur les actions mondiales pour 2026, JPMorgan prévoit que les bénéfices des entreprises américaines pourraient croître de 13 à 15 % au cours des deux prochaines années.
Ces gains, combinés au boom des investissements induit par l’IA et à l’assouplissement des pressions politiques, constituent la base de l’objectif de base de la banque de 7 500 et du potentiel de dépasser 8 000 dans le cadre de scénarios d’assouplissement monétaire plus agressifs.
Les valorisations élevées dans les secteurs de la technologie et de l’IA sont considérées comme justifiées en raison des gains de productivité attendus, des changements structurels sur le marché et de la hausse des rendements pour les actionnaires. Le rapport souligne également que des vents favorables en matière fiscale et réglementaire pourraient soutenir davantage la hausse du marché.
Des risques à surveiller
Même si les perspectives sont optimistes, JPMorgan a mis en garde contre les risques liés à une rupture technologique rapide. Les changements induits par l’IA pourraient exacerber les déséquilibres économiques existants, intensifier les inégalités et créer une volatilité dans la confiance des investisseurs.
En outre, la banque a souligné que la réalisation de ces objectifs nécessitera une croissance continue des bénéfices supérieure à la tendance et une gestion réussie des risques macroéconomiques et d’exécution des entreprises.
Pendant ce temps, d’autres analystes de Wall Street ont proposé des projections légèrement plus conservatrices, mais néanmoins optimistes.
Par exemple, Oppenheimer Asset Management a relevé son objectif de fin d’année à 7 100, citant de solides bénéfices d’entreprises et un apaisement des tensions commerciales, tandis qu’UBS Global Research prévoit un niveau de fin d’année de 7 500 pour 2026, soutenu par de solides performances du secteur technologique et des dépenses d’investissement continues liées à l’IA.
Image en vedette via Shutterstock
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